Cette nuit-là

TW viol, violence, inceste, troubles alimentaires

Certains livres font sourire, rire, ou pleurer, soulèvent des émotions dont on peut parler facilement. Ce n’est pas le cas de celui-ci. 

“Cette nuit-là”, c’est le genre de livre dont on ressort le cœur interdit, la mine effarée, les yeux baissés. C’est le genre de livre qui remue les tripes, des choses dont on ne parle pas, ou alors en chuchotant, honteux. Mais c’est aussi, et justement, le genre de livre qui apporte la lueur dans l’ombre, aussi opaque soit-elle. Et même si ce n’est qu’une faible flamme, tout juste incandescente, alors c’est déjà précieux, un début. Un début de refus de la honte, un refus de perdre son soi, un refus de se le faire arracher, un refus de se taire, un refus de se laisser éteindre par l’acte. L’acte, celui qui est peint dans ce livre, si rouge, si synonyme de souffrance, d’arrachement, de dépossession de son corps, et même de son âme. C’est d’inceste dont on parle entre ces pages. D’un viol, d’un cri à l’âme. Mais aussi d’amitié, de “comment on va surmonter ça bordel”, de solidarité, d’amour pur et puissant, de “c’est dur, c’est la merde, mais ça va aller”, de “ne lâche pas s’il-te-plaît”. C’est des larmes, des déchirements, les plaintes aiguës de l’être qui souffre. 

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Et c’est aussi inédit, intéressant, prenant, car Aurélie Massé aborde non seulement le point de vue de la victime, mais également ceux de ses amis, qui vont vivre cette nuit, “Cette nuit-là”, à ses côtés. C’est comment l’horreur du geste impacte sa cible, mais fait aussi des dommages collatéraux. Et c’est comment on fait après ça.

Ce livre, c’est 5 vies, 5 destins qui s’entremêlent, qui se poussent à vivre, qui fusionnent et s’entrechoquent. C’est l’amitié belle, franche, avec ses failles, ses actes manqués, ses cœurs qui s’aiment et ses sourires. Et c’est ça que j’ai particulièrement aimé dans ce livre : il ose. Outre le sujet principal de ce roman, il ose montrer la vie, les troubles, les fêlures de l’adolescent. Ce sont 5 vies totalement différentes mais avec tant à montrer. 5 vies qui basculent toutes en même temps cette nuit-là, et qui vont alors démontrer à quel point l’amitié peut coller les âmes les unes aux autres, les réparer et les amener à vivre dans le même amas de galères, de vie, de joie et de peine. J’ai aimé découvrir chacun de ces personnages, la fougue de Gabriel, la flamme dans sa poitrine, le feu d’artifice dans l’esprit d’Agathe, l’onyx dans les yeux d’Alex, la rosée du matin, frêle, sur le cœur de Sarah. Et le charisme, presque indomptable, secret, d’Eden, qui fut comme le silence dans un musée. 

Je me suis attachée à chacun d’eux, j’ai aimé que leur vies ne soient pas parfaites, qu’elles s’approchent plus de la vraie réalité que celle édulcorée habituelle des romans. J’aurais d’ailleurs aimé plus de pages, pour en savoir plus notamment sur Sarah, et qu’ainsi le sujet des troubles alimentaires soit davantage traité. J’aurais aussi aimé en savoir plus sur Alex, qui m’a touchée par son histoire, et sur ce qui se cache derrière l’indomptable d’Agathe, trop vite évoqué pour moi. On se centre vite sur Eden, et bien que ça soit un personnage qui mérite amplement ces pages, j’aurais aimé qu’on en sache plus sur les autres, dans un individuel plutôt qu’un ensemble. Cependant, ce que j’ai pu voir de chacun d’eux fut vraiment très intéressant, leur histoire m’a très vite touchée et un réel attachement se fait pour eux. J’ai vraiment beaucoup apprécié cette aura unique, et à la fois simple, que chacun d’eux a pu dégager. J’ai aimé qu’ils aient tous leur histoire, quelque chose à raconter.

J’ai également été touchée par la puissance de ce que véhicule Aurélie Massé par l’histoire qu’elle propose. Qu’elle ose parler de sujets forts, auxquels tout le monde ne voudrait pas forcément prêter sa plume. Cependant, qui dit sujets forts dit sensibilité. Ce livre tire sur les ficelles du cœur, remue les émotions, et ouvre toutes les portes sans avoir été invité à entrer. Alors, si les sujets que j’ai pu évoquer plus haut résonnent en vous, sont des bleus à l’âme ou font monter les larmes, alors abstenez-vous. Aurélie Massé propose un livre, vrai, puissant, mais qui véhicule par conséquent la cruauté qui accompagne nécessairement toute réalité trop exposée. 

Personnellement, qui a la chance de n’être touchée par aucun des thèmes qu’elle aborde dans ce livre, j’ai été émue. J’ai appris la douleur, j’ai appris l’entraide, j’ai appris l’importance de l’autre, et l’importance d’être là pour nous-même. Et c’est bien, de véhiculer cela. Peut être pas parfait, avec des passages que j’aurais aimé plus développés, des émois parfois simples d’adolescents, mais toujours est-il qu’il fait partie de ces livres qu’il est, au moins un peu, important de publier. C’est le genre de livre qui prend les émotions, les recrache sous forme de mots, les rend belles, compréhensibles, ou qui expose la mocheté, et nous le donne à ingurgiter. Et j’aime ça, être face aux émotions, à l’humain, à la cruauté comme l’amour le plus pur, même si ça fait sursauter le cœur et monter les larmes. C’est important.
Merci à l’auteure d’avoir mis le plus de justesse possible dans ses mots. Merci aussi à elle d’avoir accepté l’imparfait, le dur, le cassé, et de l’avoir retranscrit dans ses personnages et les évènements.

Ce livre fait partie de ceux qui ne sont pas un coup de cœur, mais qui font réfléchir, qui laissent une drôle d’impression quand on arrive au point final. Et en définitive, même si ce ne sont pas de ces livres dont les mots s’impriment à vie sur la rétine, ça fait quand même partie des livres qui marquent, même un temps. Et pour ces sujets-là, même rien qu’un temps, c’est important. 

Merci à Slalom pour l’envoi de ce roman dans le cadre du bookclub 🙂

Les royaumes démoniaques tome 3 : Horreurs

C’est avec grand plaisir que, pour la troisième fois, j’ai plongé dans l’univers des Royaumes démoniaques.

J’ai, dans ce troisième tome, retrouvé les divers peuples et personnages, et ces derniers sont toujours une force majeure de cet ouvrage. En effet, tous sont très bien construits, et se développent constamment. J’ai réellement apprécié découvrir au fil des pages les motivations de certains, le passé d’autres… J’ai pu mieux comprendre certains personnages, et par conséquent l’histoire dans sa globalité. Cela m’a vraiment plu, et ça m’a même grandement aidé à suivre correctement l’intrigue. En effet, celle-ci est très complexe. Les Royaumes démoniaques nous offrent une lecture exigeante, durant laquelle il faut s’accrocher au risque de laisser les mots nous glisser sous les yeux dans des bavures noir sur blanc incompréhensibles. Cela m’est d’ailleurs arrivé, dans les passages guerriers notamment. J’étais, je l’avoue, complètement perdue : qui fait quoi ? qui veut quoi ? pourquoi, comment ? Les tenants et les aboutissants avaient décidément dû s’échapper de mon esprit, glisser sous mes yeux sans s’imprimer suffisamment dans ma mémoire, leur chute favorisée par la complexité de l’histoire. J’ai eu d’autant plus de mal à reprendre le contrôle sur ma lecture face aux divers changements de point de vue. Il me fallait souvent un peu de temps pour me remémorer qui est qui, et qui fait quoi. Cependant, ces changements de point de vue, même s’ils contribuaient un peu à me perdre dans l’intrigue, étaient en même temps et surtout un point positif. En effet, ils permettaient de découvrir divers personnages, diverses avancées, diverses intrigues, et cela offrait une réelle richesse à l’histoire, comme un kaléidoscope qui présente à notre imagination une myriade d’images, de parcours, d’instants de vie, et de mort aussi.

J’ai surtout été touchée par Caleb, qui m’a plu par son envie de changer le monde, sa force revendicatrice, sa fougue, son courage, et en somme, son humanité, qui détonnait avec les diverses créatures, monstruosités ou actes sans pitié que l’on peut retrouver au creux des pages. Son parcours qui détonne avec sa condition originellement privilégiée m’a vraiment plu, et m’a également grandement surprise…  

Un autre personnage fut également très surprenant dans cet ouvrage : le Délaissé. Je pense bien que c’est mon personnage préféré, celui qui m’a le plus touchée. En effet, on fait face à une figure hors du commun, inspirant la pitié, le respect, la bienveillance, et même une sorte d’instinct parental. Le Délaissé fut vraiment à mes yeux le personnage le plus surprenant de cette histoire. Je me suis énormément attachée à lui, à son évolution, son parcours aux côtés de Jirko. Celui-ci m’a aussi énormément plu par son humilité, et surtout son incroyable gentillesse, pure et profonde.

Comme vous aurez donc pu le deviner, j’ai vraiment aimé le fait que dans ce troisième tome, une réelle évolution se mette en place. Elle est même multiple en fait, puisque chaque personnage fait son bonhomme de chemin. Chacun a sa propre intrigue, sa propre histoire, et on en apprend vraiment plus sur ces fameux tenants

et aboutissants. Par exemple, on en sait plus sur les Démons, sur les motivations d’Atmek, et j’ai vraiment été très intéressée par l’intrigue les concernant, Christopher Evrard usant à merveille de sa plume pour nous offrir de la Dark fantaisy plus croustillante que jamais.
D’ailleurs, en parlant de la plume de l’auteur, celle-ci est toujours aussi incroyable. J’ai rarement vu une façon d’écrire, de décrire, de narrer, aussi riche et aussi soignée. C’est quelque chose que je souligne à chaque fois que je chronique un de ses romans, mais décidément, c’est un réel plaisir de plonger dans un univers aussi bien rédigé. On sent que rien n’est laissé au hasard, que les mots, les tournures de phrases, les figures de styles sont tous soigneusement choisis. Et c’est quelque chose qui me ravit, car quand on lit un livre on pense souvent aux personnages, à l’intrigue, aux émotions ressenties et aux messages transmis… mais lire un livre c’est avant tout être confronté aux mots, plonger en eux, découvrir un style d’écriture… et en l’occurence je tire bien bas mon chapeau à Christopher qui met tant de soin dans ses mots, ses phrases, ses dialogues, ses chapitres tout entiers. Quand je vous dis que l’on est face à une histoire pleine de richesse, c’est plus que vrai, et elle l’est jusque dans la moindre de ses ponctuations. On ressent que l’auteur a pris plaisir à réellement construire, mot par mot, tout un univers, complexe, haletant, prenant jusqu’aux tripes et aux larmes. J’ai adoré retrouver Olivia et le peuple des Ondins, Ciwen, la sage Thorwa, et le fougeux Taskem. J’ai énormément apprécié que tout ait un sens, et également le fait que cet ouvrage véhicule diverses valeurs. La sagesse (avec notamment Gaesera, qui m’a aussi énormément plu), la déchéance (avec Vargol par exemple, que j’ai beaucoup aimé par son sombre parcours), la camaraderie (que Ciwen incarne toujours aussi bien)… Bref, ce troisième tome porte énormément d’émotions en lui, de nombreuses destinées, qui ne sont pas toujours joyeuses mais qui véhiculent toutes une incroyable force, que celle-ci soit sombre ou non. Et c’est d’ailleurs aussi quelque chose que j’adore chez l’auteur : tout n’est pas toujours tout beau tout rose. Il n’hésite pas à fouiller dans l’horreur, le sombre, le dégueulasse et le sadique, pour nous offrir un monde toujours plus unique, et toujours plus authentique, tant dans sa beauté que dans sa cruauté.

Alors, merci à lui, pour m’avoir fait vivre encore un très beau moment de lecture, dans lequel j’étais perdue parfois certes, sans lequel je n’aurais pas découvert tant de destinées, tant d’humanité et de monstruosité à la fois. J’ai vraiment été surprise par ce tome, toujours aussi original, prenant des chemins auxquels on ne s’attend pas, et ainsi j’ai encore une fois très hâte de découvrir la suite.
Merci à Christopher Evrard pour sa confiance, sa gentillesse, et son génie littéraire. Merci également à tous ceux ayant participé au Ulule qui a permis de financer ce troisième tome. Un Ulule sera également mis en place pour la parution du quatrième tome, et j’espère que l’engouement sera le même, cette saga le mérite !

Le roi maléfique

Je te hais. Je te hais tant que, parfois, je ne pense à rien d’autre.

Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique, Holly Black

Olala les amis… Après des SEMAINES d’attente, j’ai enfin retrouvé Jude et Cardan dans Le roi maléfique, aka le tome succédant au Prince cruel. Et je peux d’ores et déjà vous dire que j’ai été COMBLÉE. Retournements de situations, intrigues royales, romance et méfiance… Le tout dans un monde qui m’a fait rêver.
En effet, l’univers des Faes est toujours aussi incroyable. J’ADORE le fantastique, et dans ce livre il est si bien mené… L’auteure n’hésite pas à décrire les personnages, les lieux etc, et cela est loin d’être ennuyeux. Au contraire, cela rend le livre encore plus riche, par un univers incroyablement beau (et qui m’avait énormément manqué). Tout est si fabuleux que l’on a qu’une envie : rester à jamais au creux des pages.

Ce seconde tome est plus centré sur les pensées de Jude (et de Cardan), et donc moins dans l’action que le premier, (plus « théorique » ou stratégique), ce que j’ai un peu regretté. Cependant il est tout de même riche en rebondissements, et superbement bien mené. Il permet de comprendre plus en profondeur le mode de pensée de certains personnages, les tenants et les aboutissants composant l’intrigue, et ce sont des points importants à développer, et non négligeables ! C’est pour cela que malgré le fait que j’ai regretté ne pas avoir un tome aussi rocambolesque que le premier, j’ai tout de même énormément aimé celui ci. Voir l’évolution, notamment mentale, des personnages fut un vrai régal, et peu prennent le temps de s’attarder dessus comme l’a fait l’auteure.
De plus, la plume de Holly Black est toujours aussi fluide, rendant l’ouvrage toujours plus addictif. Et puis ce n’est pas parce qu’il est moins dans l’action que le premier qu’il en est dénué, loin de là ! Surprises et retournements de situation sont tout de même au rendez-vous. Mon rythme cardiaque s’est de nombreuses fois emballé, et Jude et Cardan ont d’ailleurs de nouveau (et haut la main) emporté mon cœur.

L’auteure s’est d’ailleurs plus attardée sur leur relation dans ce second tome : comment celle-ci fonctionne, évolue… Pour mon plus grand plaisir ! Cardan est toujours aussi beau, charismatique, sensuel, et parfois détestable, évidemment. J’ai énormément apprécié le fait que la relation « ennemies to lovers » ne soit pas trop précipitée, et surtout gardée loin des clichés. Tout est bien mené, bien dosé, et les personnages restent fidèles à eux même. En effet, Jude a elle aussi gardé son assurance, sa fougue et son entêtement.

J’ai plus qu’adoré retrouver mes deux protagonistes préférés dans ce tome et voir ainsi tout ce qui se passe entre eux… Et je peux vous dire, ça envoie du lourd (quand je vous dis que mon rythme cardiaque s’est emballé, je ne rigole pas, on peut même dire que j’ai frôlé l’avc). Entre les menaces de guerre, les complots, le royaume à gérer, les intrigues en tous genres… ET LA TENSION ENTRE JUDE ET CARDAN PURÉE !! Elle est super bien menée : ce n’est jamais ni trop ni pas assez, et certaines scènes m’ont RÉGALÉE ! C’est vraiment une des meilleures relations que j’ai pu voir, l’auteure est vraiment douée pour construire des liens qui tiennent la route, qui prennent au cœur et qui ne cessent de nous surprendre, entre des personnages toujours aussi bien construits. (et beaux, et badass, et charismatiques, et…..)

Bref, Holly Black, chapeau bas.

(et maintenant je vais me rouler en boule dans mon lit en attendant la traduction du tome 3 parce que je suis sur le cul et que Cardan, Jude et le monde des Faes me manquent déjà.)

Heartstopper

On pourrait pas juste s’embrasser et être heureux ?

Heartstopper, Alice Oseman

Heartstopper, c’est LE roman graphique à lire si vous avez besoin d’une pause pleine de douceur, si vous êtes prêts à découvrir une histoire adorable, qui aborde tout en bienveillance bien des sujets autour de l’amour, et notamment ici, deux garçons qui s’aiment.

Heartstopper, c’est le genre de livre qui éduque, qui nous tend la main, et qui, à travers l’histoire de Nick et Charlie, nous apprend à s’accepter, à s’aimer tout en aimant l’autre, et ce même si l’autre est du même genre que nous.

Heartstopper, c’est la bienveillance incarnée, qui nous éduque sur des sujets tels que le coming-out, les troubles de l’alimentation, la quête identitaire, le harcèlement, l’amitié, l’amour, et aussi la haine.

Hearstopper, c’est aussi apprendre à aller à son rythme, à ne pas se forcer, respecter l’autre et se respecter soi, avec nos envies, nos peurs, nos doutes. C’est apprendre à se connaître, pousse à l’empathie, la communication, la compréhension.

Heartstopper, c’est un ouvrage ne s’adressant pas seulement aux personnes homosexuelles, mais qui au contraire peut être lu par n’importe qui. C’est un livre qui peut rassurer, accompagner, aider, mais qui peut aussi tout simplement éduquer, faire découvrir, renseigner.

Heartstopper, c’est une bouffée d’amour, de joie, d’entraide. C’est aussi de la tristesse, de la remise en question, de la colère. On découvre plusieurs expériences différentes, plusieurs vécus, plusieurs points de vue. Et finalement, ce livre, c’est avant tout du partage.

C’est le genre de livre qui s’adresse à tous, qui montre qu’aimer, c’est un sentiment précieux, superbe, mais qui implique aussi des obstacles à franchir, notamment si cet amour n’entre pas dans la « norme » hétéro.

Et c’est un livre qui, justement, montre qu’il n’y a pas de norme. Que tout amour est légitime, normal, et mérite d’être vécu, et que le genre de deux personnes qui s’aiment importe peu.

Cependant, c’est un livre qui ne se voile pas la face non plus. C’est un ouvrage qui nous met face à la haine, aux insultes, à la peur, aux doutes.

Et c’est surtout un livre qui montre comment l’on peut réagir face à tout cela. Comment avancer, comment se comprendre, s’accepter, pour évoluer sereinement aux côtés de la personne que l’on aime.

Heartstopper, c’est un livre que tout le monde devrait lire, car il dépeint merveilleusement l’amour, et ce que peuvent vivre, de beau comme de moche, deux personnes du même genre qui, justement, s’aiment.

Hearstopper, c’est magnifique, c’est vivant, réaliste, touchant, et important.

La lumière dans les combles

« Treize, me dis-je. Treize juifs dans le grenier. »

De toute façon, les nazis ne pourront me tuer qu’une seule fois.

La lumière dans les combles, Sharon Cameron

Aujourd’hui nous allons parler d’un ouvrage appartenant à un genre littéraire que j’apprécie particulièrement : le roman historique ! En effet, j’ai lu récemment « La lumière dans les combles », de Sharon Cameron, et ce fut un vrai coup de cœur. On a affaire à un livre très intéressant historiquement parlant, puisqu’il raconte l’histoire vraie de Stefania Podgorska, une jeune polonaise qui a caché chez elle 13 juifs durant la seconde guerre mondiale. Elle a choisi son camp, quitte à en payer le prix fort… Et honnêtement, j’ai adoré plonger à ses côtés dans son histoire, pour le meilleur comme pour le pire. En effet, on a ici une histoire forte, le genre de récit qui prend aux tripes, qui serre le cœur et lui fait battre la chamade. Bien sûr, une histoire telle que celle ci, ayant duré plusieurs années, à dû être quelque peu remaniée pour répondre aux exigences romancières, comme l’énonce l’autrice. Cependant celui garde toute sa véracité, son humanité et son importance, ce qui le rend si vibrant.


Les personnages sont forts. Dans le sens où ils sont dotés, tous autant qu’ils sont, d’une force incroyable face aux événements, mais aussi dans le sens où ils sont tous très bien construit. L’on aurait pu penser que dans un livre historique tel que celui-ci, les événements parlent d’eux-même, et pourtant… Les personnages leur confèrent une vraie voix. Et cette voix est puissante, elle crie l’horreur, elle porte le courage, la peur, et les battements de cœur de ceux qui sont traqués alors que ce ne sont que des humains. J’ai adoré la puissance dans chaque mot, le suspens sous chaque point. J’ai lu ce livre à une vitesse folle car il est superbement bien écrit, d’une manière fluide et immersive. L’auteure a su réellement nous plonger aux côtés des personnages, dans une histoire où l’on est toujours fébrile, dans ce contexte de seconde guerre mondiale qui m’a fait trembler. Et pourtant, Sharon Cameron ne s’est pas reposée sur ses lauriers, elle nous a proposé toute une palette de personnages : courageux, fourbes, profondément gentils, et d’autres qui nous dégoûtent. De plus, l’on éprouve pas de pitié, mais plutôt de l’admiration. J’ai été profondément touchée par le courage et la détermination de Stefania, qui va prendre de nombreuses vies sous son aile. Le cliché n’a pas sa place, tout est très réaliste. Nous ne sommes pas face à une histoire où comme par magie tout se déroule bien, où l’horreur est effacée. L’auteure n’hésite pas à nous mettre face aux camps, aux SS, à la faim et au danger. J’ai eu l’impression d’être dans une machine à remonter le temps terriblement efficace. J’ai eu l’impression de, moi aussi, avoir toutes ces âmes sous ma protection, d’avoir moi-même ma vie en péril. Et, wow, cette tension fut délicieuse. J’ai eu peur, j’ai vécu l’horreur, je me suis terriblement attachée aux personnages et à leur vécu. 

C’est pour moi important, les ouvrages comme celui-ci, ceux qui nous prennent au cœur et qui comptent à merveille l’Histoire, composée d’histoires sans majuscules comme celle de Stefania et de ses compagnons. 

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce roman !

Une bouteille à la mer

J’ai acheté ce livre sur un coup de tête, parce que la couverture m’attirait et que l’on m’avait vanté cette histoire quelques jours auparavant. Alors j’ai craqué, et décidément, on devrait acheter des livres sur des coups de tête plus souvent.

« Une bouteille à la mer », c’est une rencontre avec deux personnages hyper attachants, qui vont se découvrir suite à une bouteille lancée, sans grand espoir, par Charline, qui habite sur une île paumée et qui a bien besoin de quelqu’un pour rompre la monotonie de sa vie. Elle va alors entretenir une relation épistolaire avec Axel, et ils vont chacun égayer le quotidien de l’autre. C’est une amitié pleine d’humour et de complicité qui va se mettre en place, et à travers celle-ci l’on découvre moments de joie comme moments de peine.

Et s’il y a bien un point fort dans cette histoire, c’est cette amitié entre Charline et Axel, qui est immensément naturelle, et qui nous emporte dans un tourbillon de jovialité. Ils m’évoquent ces amitiés, profondes, belles, qui se forgent presque au premier regard, dans lesquelles on comprend quasi instantanément qu’il y a ce fameux feeling. Et c’est exactement ce qui se passe ici. Axel est drôle, vif, et créatif. Charline est quant à elle déterminée et courageuse, et ne manque pas de répartie ! C’est donc un duo très original que l’on suit, et je me suis très vite attachée à ces deux protagonistes qui ont su me faire rire, me toucher, et m’étonner.

J’ai adoré suivre leur correspondance, qui évolue au fil des jours, et qui se forge sans artifices et sans clichés. La quatrième de couverture laisse présager une histoire très jeunesse, mais je ne l’ai personnellement absolument pas trouvé trop enfantine. Charline et Axel sont deux jeunes ados pleins d’humour et de maturité, et c’est un vrai plaisir de lire ces mails qu’ils s’échangent puisqu’ils sont toujours très spontanés. Ils vont se partager tous leurs petits moments de vie, et c’est une lecture très légère qui s’offre à nous, sans pour autant devenir creuse. Au contraire, « Une bouteille à la mer », c’est le roman parfait si vous êtes en quête d’une belle histoire sincère, originale et sans prise de tête. A un détail près : Charline va découvrir qu’elle est atteinte de leucémie, et c’est alors tout son quotidien qui va être chamboulé. Elle va devoir apprivoiser la vie à l’hôpital, les chimios, la peur, l’incertitude, les plats dégueu et les imprévus. Heureusement, Axel est à ses côtés pour surmonter tout cela. Leur amitié sera la principale arme de Charline contre la maladie, lui apportant espoir et réconfort.

Ainsi, les deux adolescents m’ont conquise, d’une part par leur personnalité, mais également par leur histoire. En effet, leur quotidien est loin d’être lassant. Charline et Axel vont se retrouver dans des situations tantôt drôles, étonnantes, ou encore imprévues, et suivre tout ce qui leur arrive fut un vrai plaisir. C’est une lecture dynamique, drôle et touchante qui s’offre à nous, et j’ai vraiment eu l’impression d’être aux côtés des personnages jusqu’au bout. Je n’avais jamais été face à une amitié qui m’avait fait sourire à ce point, et qui a su m’émouvoir comme elle l’a fait. Alors, si vous avez besoin de rire, de tendresse, de bienveillance et de naturel, foncez !

Ceux qu’on oublie

Nous allons parler aujourd’hui de “Ceux qu’on oublie”, un roman de Chloe Lume qui avait vivement suscité mon intérêt, et que j’ai gentillement reçu de la part des éditions Léha. Face à la quatrième de couverture, j’étais plus qu’intriguée, et à vrai dire même si je ne savais franchement pas à quoi m’attendre, j’ai été plus que surprise.

C’est en effet un livre plein de ressources dans lequel j’ai plongé. Et ce que j’ai principalement aimé ce n’est ni plus ni moins les 2 protagonistes : Esther et Louis, que j’ai chacun trouvé atypique à sa façon. Louis, car il est aveugle, et c’est la première fois que je me retrouve face à un personnage privé de la vue. Ainsi ce fut très intéressant d’être à ses côtés et de découvrir sa faculté à combler ce manque par son intelligence et sa sensibilité. C’est un personnage touchant, que l’on voit véritablement évoluer au fil de l’histoire, et wow, quel plaisir d’être auprès d’un personnage que l’histoire fait évoluer ainsi ! C’est le cas également d’Esther, qui elle aussi va se trouvée changée par les événements. Contrairement à Louis, elle n’a pas d’handicap, mais elle se distingue grandement par son incroyable force de caractère. Je l’ai énormément appréciée, et elle m’a touchée d’une autre manière que Louis. Plutôt qu’une sensibilité et une douceur, c’est une rage que l’on retrouve chez elle. Une rage de vivre, de se battre, et d’exprimer tout ce qu’elle contient en elle. C’est donc un duo de protagonistes assez antithétique que l’on retrouve dans ce roman, mais ils se lient justement parfaitement. Louis a su trouver une force chez Esther qui elle a pu puiser de la douceur chez son ami. C’est un duo qui fonctionne très bien, et qui ne s’ancre aucunement dans les clichés. Ainsi j’ai été tout au long très attachée à ces deux personnages, tant ensembles que seuls. C’est aussi ça, la force de Louis et Esther : ils se valent autant séparés qu’unis.

Le deuxième point qui m’a fait autant apprécier ce roman est sans conteste l’intrigue, et la trame de l’histoire de manière générale. J’ai été surprise à plusieurs reprises, et à vrai dire l’idée que je me faisais de l’histoire en lisant le résumé était TOTALEMENT différente de ce qui se passe réellement dans cet ouvrage. Et décidément, c’est un vrai plaisir de lecteur que de se faire ainsi surprendre par une histoire beaucoup plus élaborée et originale que ce que l’on imaginait au départ ! D’autant plus que personnellement j’apprécie beaucoup tout ce qui touche au dystopique / fantastique, ce fut donc un réel plaisir de découvrir ce qui se cachait dans ces pages… C’est une histoire très bien menée qui nous est offerte, et qui est parfaitement bien rythmée : on n’en découvre pas trop d’un coup, l’intrigue se dévoile dans son entièreté petit à petit, sans aller ni trop vite, ni trop lentement. Je suis donc rapidement devenue accro à cette histoire, avide de découvrir ce qui découlerait des divers événements. “Ceux qu’on oublie” est ainsi à mes yeux un vrai coup de maître de la part de l’auteure puisque c’est une histoire très bien menée et construite, tout en étant très originale de surcroît. Elle m’a poussé à réfléchir, m’a plus que surprise et m’a emballée du début à la fin. On assiste à une vraie évolution tant de la trame générale que des personnages au fil des pages, et j’ai réellement adoré suivre cette histoire qui a été bien plus loin que ce que j’imaginais, pour mon plus grand plaisir !

Le prince cruel

J’ai fait le serment de devenir pire que mes rivaux.

Le prince cruel – Holly Black

Ce livre est un fabuleux mélange entre magie, trahison, amour et violence. Par une plume riche, Holly Black nous plonge dès les premières pages dans un monde fantastique étourdissant, mêlant les sombres comme les bons côtés de l’univers magique de Terrafae. Etant une fan de fantastique / fantaisy, j’ai été complètement happée par l’univers mis en place : elfes, fées, peuple des mers… Tout un panel de créatures nous est offert, pour le plus grand plaisir des yeux, dans des paysages sublimes où la magie règne. J’ai vraiment apprécié le soucis du détail présent dans cet ouvrage : l’auteure prend le temps de détailler les lieux, et n’est pas avare de descriptions. Les descriptions sont souvent ce qui me fait grincer des dents dans un livre, mais ici ce fut le contraire. L’univers mis en place est si riche, si différent du nôtre et si beau, que malgré l’écriture foisonnante d’Holly Black, j’en voulais encore. Et c’est là une vraie force de cet ouvrage : il est terriblement addictif. La plume de l’auteure nous emporte, et les pages défilent à une vitesse folle, si bien qu’en deux jours je tournais déjà la dernière, n’ayant qu’une envie : lire la suite pour ne pas avoir à quitter les personnages ou l’univers.

Car si il y a bien un deuxième point fort de ce livre, ce sont les personnages. Ils sont terriblement bien construits, avec un passé n’étant pas là simplement pour leur “background“, mais leur donnant au contraire une vraie profondeur. Leurs caractères sont fournis, et l’on a l’impression de réellement être à leurs côtés. Tout est si bien pensé dans leur construction que l’on comprend leur décisions, on apprend à les connaître, et l’on sent que rien n’est laissé au hasard. C’est pourquoi j’ai aimé chacun d’eux, même les personnages antipathiques. J’ai vraiment apprécié la force de Jude par exemple , et jusqu’au bout j’aurais été perplexe sur son sort : est-ce un personnage torturé qui est simplement motivé par l’envie de faire sa place et de se venger, ou son destin ira-t-il au delà de ça ? Car en effet, Jude est une humaine à Terrafae, arrachée au monde humain lorsqu’elle avait 7 ans. Et dans ce monde où règnent les Faes, créatures sublimes et immortelles, l’un d’eux la déteste particulièrement : le prince Cardan, un des héritiers de la couronne.

J’ai adoré ce rapport de haine entre Cardan et Jude, un des éléments forts de l’intrigue. Leur relation est loin d’être dans le cliché : c’est une haine pure qui les animent. Et c’est cela également que j’ai énormément apprécié dans ce roman : la sincérité des sentiments. L’auteure ne triche pas, les stéréotypes sont bannis, et c’est là des relations complexes qu’elle nous offre, émotions fortes à l’appui. J’ai donc vraiment apprécié chacun des liens entre les personnages, chaque relation, chaque rapport à autrui. Et cette exploitation qu’elle fait de tout trait de caractère négatif… C’est impressionnant, et ça confère au roman une réelle originalité. Je n’avais jamais été face à des personnages pour lesquels l’antipathie, voire même la haine est cultivée à ce point. Holly Black n’a pas peur de nous confronter à des personnages cruels, méchants, ou ayant du sang sur les mains. Le fait que l’auteure ose jouer sur la corde de la négativité pour créer ses personnages est pour moi l’un des plus gros points forts de l’histoire. Et ainsi, même si Cardan est méchant à souhait, hautain et arrogant, je me suis profondément attachée à lui. C’est même, je pense, mon personnage préféré. C’est donc une vraie prouesse de la part de l’auteure d’avoir réussi à provoquer des coups de cœurs pour des personnages qui nous révulseraient d’ordinaire.

Ainsi vous l’aurez compris, à la magie et l’enchantement se lie aussi la noirceur, dans une intrigue palpitante, où rien n’est jamais acquis. J’ai apprécié de toutes mes tripes chaque retournement de situation, chaque éclat de voix, chaque mystère. C’est là ce qui rend ce livre extraordinaire également : la force de l’intrigue. Jamais au grand jamais je ne me suis ennuyée. Les enjeux se placent au fil de l’histoire, et celle-ci ne reste donc pas dans un schéma trop simpliste, sans pour autant perdre le lecteur dans une trame trop complexe. J’ai beaucoup aimé la richesse des évènements, les différents tournants que pouvaient prendre les choses, et le fait que l’on se fasse à plusieurs reprises surprendre. Entre action, trahison, suspens… Mon coeur n’a pas été épargné. Et oh la la… Si c’est pour me faire torturer de cette délicieuse façon, j’offre volontiers mon coeur à cet ouvrage.

Vies parallèles, l’affaire Maria Anastasov

Ce livre est un condensé d’originalité. En effet, peu commun qu’en ouvrant les pages d’un roman, on tombe sur une protagoniste qui gagne sa vie en résolvant des enquêtes grâce à… la projection astrale ! En effet, dans cet ouvrage, on suit Alexie qui, via son don surnaturel, va tenter de résoudre une affaire jusqu’ici non-élucidée : la disparition de Maria Anastasov qui eut lieu en 1951…


J’ai beaucoup apprécié ce roman, car il nous offre un délicieux mélange entre aventure, policier, suspens, et même une bonne pincée d’amour ! Le tout porté par une plume fluide, qui nous permet d’entrer facilement dans l’histoire. On ne se sent également pas perdus face au pouvoir d’Alexie, puisque ses projections astrales sont détaillées de façon à ce qu’on les comprennent bien. De plus, l’histoire est d’autant plus immersive puisque les personnages ainsi que les relations qu’ils entretiennent sont bien décrits et vraiment réalistes. J’ai donc réellement eu l’impression de vivre l’histoire aux côtés d’Alexie et de Vince, son meilleur ami (dont j’ai beaucoup apprécié l’humour). Même si les nombreuses prises de têtes entre ces deux personnages viennent parfois entacher la lecture, je ne peux pas nier que c’est un des éléments qui sont un bon exemple du réalisme apporté à l’histoire. Ainsi je fus vraiment emportée dans celle-ci, avec toujours l’envie de découvrir comment elle se terminerait.


En bref, on a donc affaire à une histoire policière hors du commun puisque touchant au surnaturel, avec des personnages réalistes et très attachants ! Tous les éléments, en plus d’être bien écrits, sont très bien pensés. J’ai eu quelque fois peur de me perdre puisque Alexie traite d’autres affaires en plus de celle de Maria durant ce roman, mais plutôt que d’être perturbateur cela apporte un rythme supplémentaire à l’histoire et nous permet de nous familiariser avec le mode opératoire d’Alexie. En outre l’ennui n’a pas sa place dans ce roman, les nombreux rebondissements faisant voler en éclats mes certitudes à plusieurs reprises. L’histoire n’est jamais platonique, et ce fut un vrai plaisir de se faire surprendre de la sorte ! Ainsi je baisse mon chapeau à l’auteur, Brice Armand, qui en plus d’avoir une plume riche et fluide, nous emporte dans un univers qui tient bien la route malgré que la réalité soit contrebalancée par l’aspect surnaturel. Celui-ci est d’ailleurs, comme j’ai déjà pu le dire ci-dessus, complètement accessible au lecteur grâce aux descriptions. Tous les personnages sont construits de manière complète et complexe, mais c’est surtout le cas d’Alexie, dont le don est très bien traité. L’approche de cette technique de projection astrale est très bien réalisée et cela fut un point extrêmement intéressant du roman, ce pourquoi je me permet d’insister dessus.


Les seuls bémols que je peux trouver à cette histoires sont les quelques longueurs et la romance parfois trop présente (mes ennemis jurés en tant que lectrice, mais ce ne sont là que des goûts personnels). J’aurais également aimé que les personnages secondaires soient un peu plus mis en avant, car cela me laisse perplexe quant à leur réelle utilité. J’ai pu voir via Alexie, Vince ou encore Benjamin le potentiel de l’auteur à construire des personnages plus que complets, je pense donc que ces personnages de second plan auraient mérité d’être un peu plus mis en lumière.

Malgré cela, j’ai ici vécu une histoire intense, riche en suspens et en originalité. Tout le monde n’aurait pas pris le risque de mêler surnaturel et policier, et Brice Armand a su relever le défi avec brio ! Tout était bien mené, très intéressant à suivre, et je n’ai qu’une envie : lire la suite !

Merci infiniment à Brice Armand pour l’envoi de son roman mais surtout sa patience et sa bienveillance !

Speak up

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Speak up, c’est une vrai méthode pour changer les choses et faire porter notre voix. C’est le genre de livre ludique à lire, très coloré, et qui nous frappe par son dynamisme. On a une voix forte, qui nous tend la main pour cibler nos valeurs et les porter toujours plus haut. Oser, prôner, un monde meilleur. Entre féminisme, écologie, activisme… C’est un vrai livre engagé, qui nous permet toute une méthodologie pour faire bouger les choses. Confiance en soi, éloquence… Divers sujets sont abordés pour nous mener petit à petit vers le point final. Dans notre société actuelle, c’est en effet, nous, jeunes lecteurs (et plus vieux, aussi ;)) qui feront bouger les choses. Nos convictions, si on les porte suffisamment, peuvent avoir un impact. Il ne faut pas lâcher, nos espoirs sont légitimes, un avenir meilleur est possible, et beaucoup de choses doivent changer. Nous vivons dans un monde qui évolue de jour en jour, et nous avons, à travers ce livre notamment, les clefs pour le faire évoluer d’autant plus. Vers quelque chose de positif, de fort, où chacun à sa place. Alors, petits comme grands, réfléchissez, aux injustices, à vos valeurs, aux choses que vous aimeriez voir changer. Et alors, après lecture de ce livre, vous aurez de quoi porter tout cela efficacement. En bref, je vous le conseille, à vous, tous ceux qui gueulent en manif, qui écrivent des articles, peignent des pancartes et collent sur les murs. À travers bien des couleurs, une écriture dynamique et tout en simplicité, ce livre s’adresse à vous tous, porteurs de voix et de convictions nouvelles et fortes.

Merci à Flammarion Jeunesse pour l’envoi de ce roman !